Alors que le jour de l’Halloween, la fête des épouvantes et des horreurs, laisse place au doux froid de novembre, je me sens triste et impuissante. Partout où nos regards se posent, les journaux et les nouvelles nous renvoient encore d’horribles images. Cependant, il ne s’agit pas de costumes ou de déguisements pour une fête, il s’agit de la réalité.
Au moment où j’écris ces lignes, des familles innocentes se mettent à couvert des bombes et des tirs de fusil. Des civils, des femmes, des enfants et des aînés souffrent depuis presqu’un siècle des conséquences de divisions territoriales invisibles, de différences de religion et d’idées. On ne peut pas résumer simplement et en quelques mots seulement un conflit aussi long et complexe. Nous ne pouvons qu’ouvrir notre cœur et offrir notre soutien aux personnes affectées de près et de loin par ce conflit lourdement déséquilibré et injuste.
Il faut condamner toute cette violence, il faut rester solidaires et respectueux les uns envers les autres. Il faut être à l’écoute. Il ne faut pas être sourds. Je ne parle pas de la surdité de l’ouïe mais de la surdité du cœur. Être sourd à la misère du monde, être indifférent au sort des autres, nier qu’il y a un problème et ne penser qu’à soi. Selon moi, c’est la pire surdité, celle qui ne se guérit pas et qui cause les guerres.
Si vous avez besoin d’aide, que ce soit en lien avec les événements funestes qui se passent en Palestine ou des difficultés rencontrées dans votre vie, que ce soit par rapport à votre audition ou pour un proche, sachez qu’il y a des ressources pour vous.
Tendez la main.
