Études, vie professionnelle et différence auditive

Audrey Lessard, première podiatre sourde au Québec relate son parcours éducatif et professionnel adapté à sa surdité, ainsi que son message d’inspiration pour les personnes confrontées à des défis similaires.

La lecture labiale démystifiée avec Flavie Trottier

L’orthophoniste Flavie Trottier, qui travaille avec des personnes ayant une surdité, explique l’importance de la communication dans la vie quotidienne et comment la lecture labiale peut aider à comprendre la langue parlée.

L’art-thérapie, un passeport vers le mieux-être ?

Marie-Soleil Blanchet est thérapeute par l’art. Poussée par le désir de rendre l’art-thérapie plus accessible, elle a créé le Centre Canevas, un centre privé d’art-thérapie. En collaboration avec La Maison des Femmes sourdes de Montréal, le Centre a offert un atelier pour que les femmes sourdes puissent exprimer leur fierté sur un petit aimant, avec des techniques mixtes.

Devenez mentor ou mentoré !

Audition Québec offre un programme de mentorat par les pairs. Le principe? Des personnes de 50 ans et plus de partout au Québec sont accompagnées afin de retrouver leur autonomie et leur liberté, grâce aux conseils d’un pair ayant un vécu similaire. Entraide AuditionQc est offert en partenariat avec quatre associations régionales et avec l’appui financier du Gouvernement du Québec.

Une superhéroïne pas comme les autres

Les Sourds ont soif de représentation et d’être remarqués par Hollywood. Dans le film Les Éternels, l’Éternelle Makkari utilise la langue des signes américaine pour communiquer avec les autres Éternels. Elle est incarnée par Lauren Ridloff, actrice sourde. La sortie du film a suscité un engouement marqué pour l’apprentissage de la langue des signes aux États-Unis.

Sylvain Gélinas, réalisateur sourd

Réalisateur sourd, Sylvain Gélinas a commencé à œuvrer dans le monde du cinéma en 1999. Son équipe est composée de quatre employés malentendants qui communiquent en LSQ.

Témoignage de Marie-Andrée Boivin, photographe et vidéaste

Marie-Andrée Boivin est photographe et vidéaste. Première enfant au Canada à recevoir un implant cochléaire, elle s’est rapidement passionnée pour la photographie. La vidéo et l’importance pour elle de la sensibilisation à la surdité l’ont finalement conduite à devenir documentariste. Son projet actuel est un documentaire sur et sur les liens développés entre les personnes sourdes et les chiens d’assistance à l’audition.

Les CHSLD et la santé auditive, un partenariat à développer et à maintenir

La presque totalité des personnes en CHSLD présentent des troubles auditifs, des troubles langagiers réceptifs ou expressifs, cognitifs ou moteurs qui peuvent nuire à des échanges de qualité avec leurs visiteurs ; il est donc nécessaire de mettre en place
des adaptations pour faciliter la communication pour tous.

Entrevue avec Mohamed Auda

Mohamed Auda est né avec une surdité. Il raconte comment, enfant, sa mère le faisait travailler énormément et comment il exerçait son articulation avec une orthophoniste. Il raconte la patience, les efforts déployés et surtout les défis au niveau des relations sociales auxquels il a eu à faire face. Aujourd’hui encore, c’est l’aspect le plus difficile pour lui. Mohamed Auda est titulaire d’une bourse de la Fondation RÉA.

L’histoire de Joe le cinglé

C’était un homme adulte, puissamment bâti, doté d’une petite barbe dorée que sa mère gardait bien taillée et, dans ses moments les plus calmes, d’une expression innocente plutôt que vide. Sa mère, qui était veuve, faisait des travaux de lessive, et il allait chercher ses paniers de vêtements, les transportait, puisait de l’eau au puits et tournait la manivelle de l’essoreuse à rouleaux. À la maison, ils utilisaient tous les deux une langue des signes grossière que sa mère avait inventée. Il était connu sous le nom de Joe le cinglé.

Langage, audition et pandémie : les effets sur le développement des enfants

Le port obligatoire du masque chez les enfants a été étudié : des effets préoccupants sur le développement global des jeunes sont constatés. L’Ordre des orthophonistes et audiologistes du Québec recommande fortement le port du masque à fenêtre translucide pour tout le personnel du réseau de l’éducation et des garderies.

Porter mon appareil ou mon implant quand je suis seul(e) à la maison, à quoi bon ?

Vous savez tous que les appareils auditifs ou l’implant ont pour but de faciliter la communication et la compréhension de la parole. Mais est-ce uniquement pour cela que vous devez porter vos aides auditives ? Eh bien, la réponse, c’est non ! Julie Delisle, psychoéducatrice et Rachel Dion, audiologiste au Programme Surdité Adultes/Aînés du Centre de réadaptation en déficience physique Raymond-Dewar du CIUSSS Centre-Sud de l’Île de Montréal, font le point.

Au Québec et ailleurs urgences et sinistres

Existe-t-il des lignes directrices, des protocoles mis en place par les autorités gouvernementales pour prévenir les personnes sourdes ou malentendantes en cas d’urgence? Au Québec, un webinaire de mesures d’urgence adaptées aux personnes sourdes et malentendantes en langue des signes québécoise a été envoyé à toutes les villes. Qu’en est-il d’un système d’alerte qui joindrait les personnes sourdes et malentendantes lors d’une urgence régionale ou nationale? Comparaison entre Canada, France, Suisse, Allemagne, Espagne, États-Unis et Belgique.

La communication, une responsabilité partagée

Il arrive parfois qu’on n’arrive pas à comprendre ce qu’une personne nous dit. Claudy Bourgeois, audiologiste, nous présente quelques stratégies pour faciliter les communications et limiter les « bris de communication ».

Témoignage d’une sportive : entrevue avec Cindy Doyle

Cindy Doyle se décrit comme une sportive amatrice. Pour pratiquer l’escalade et le kayak, elle a dû, après avoir reçu son implant cochléaire, s’adapter et imaginer des solutions pour porter son implant. Le défi est toujours de trouver le casque qui fait bien avec l’antenne. Souvent, les courroies et sangles qui tiennent le casque en place se trouvent vis-à-vis de l’implant, ce qui fait tomber l’antenne en mouvement.

Témoignage d’un sportif : entrevue avec Vincent Comtois

Plaisir, dépassement de soi, défis, sentiment d’euphorie… Vincent Comtois ne manque pas de mots pour qualifier son goût du sport et sa recherche constante de réussites sportives. Athlète de haut niveau dont la surdité a été diagnostiquée à l’âge de 4 ans, il ne s’est jamais empêché de pratiquer un sport ou une activité et n’a jamais connu d’interdiction de pratiquer un sport à cause de la surdité. Souvent nous créons nos propres barrières, dit Vincent.

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